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Photo du rédacteurAmitié FM

Une visite de Jill Biden à Paris pour officialiser le retour des États-Unis à l'Unesco

Les Etats-Unis sont définitivement de retour à l'Unesco, cette structure onusienne qui, depuis novembre 1945, œuvre pour l'éducation, la science et la culture. Jill Biden, l'épouse du président américain, était à Paris le mardi 25 juillet pour marquer à l'encre forte et de manière solennelle ce retour.


La décision de quitter l'organisation a été prise en 2017 par Donald Trump, président américain d'alors, en réaction notamment à la décision de l'Unesco d'inscrire la vieille ville d'Hébron, en Cisjordanie occupée, au "patrimoine mondial en danger". Mais depuis 2011, les États-Unis ont cessé de contribuer à l'Unesco, sous l'administration de Barack Obama, lorsque l'organisation onusienne avait décidé d'admettre la Palestine parmi ses membres, un pas vers sa reconnaissance en tant qu'État.


"En réintégrant l'Unesco nous protégeons et promouvons les intérêts des peuples en œuvrant pour l'accès à l'éducation, la préservation du patrimoine culturel, la sécurité des journalistes, les technologies émergentes et la mémoire de l'Holocauste", a twitté l'ambassade des États-Unis à Paris peu après la visite de la first lady au siège de l'organisation.


Avant de quitter l'Unesco, les États-Unis furent son plus important contributeur. Pour continuer à maintenir ce statut, ils se sont engagés à rembourser leurs arriérés, soit 619 millions de dollars, une somme plus importante que le budget de l'organisation pour toute une année : 534 millions de dollars.


Jill Biden remercie Haïti pour son support


La représentation permanente d'Haïti auprès de l'Unesco dirigée par l’ambassadeur Dominique Dupuy figure parmi les missions diplomatiques ayant voté en faveur de la réintégration des États-Unis au sein de l'organisation. En marge de sa visite, la première dame américaine a personnellement rencontré l'ambassadeur Dupuy pour lui présenter, au nom de son pays, ses mots de remerciement.


Un retour pour neutraliser l'opulence de la Chine à l'organisation


Pour les États-Unis, ce retour est également une manière de s'opposer à l'influence grandissante de la Chine, qui, depuis 2017, est devenue le principal contributeur de l'Unesco. Pékin fait d'ailleurs partie des 10 États membres sur 193 à avoir voté contre le retour de Washington, aux côtés de l'Iran, la Syrie ou encore la Russie.




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