Lors d'une collecte de fonds au Texas, Donald Trump, ancien président des États-Unis, a mis l'accent sur une promesse clé de sa campagne, celle de lancer une vaste opération d'expulsion des migrants. En évoquant les répercussions négatives de l'immigration sur les communautés locales, il a précisé que la Garde nationale serait mobilisée pour gérer la situation des migrants dans le pays.
Trump a également envisagé de recourir à l'Alien Enemies Act, une loi vieille de plus de deux siècles, adoptée en 1798, pour faciliter l'expulsion des non-citoyens provenant de pays en guerre avec les États-Unis. Ce recours législatif permettrait, selon lui, d'accélérer les processus d'expulsion des migrants indésirables.
L'ancien président a toutefois reconnu que les efforts déployés lors de son premier mandat pour réduire l'immigration n'ont pas produit les résultats escomptés. En effet, le nombre d'expulsions n'a jamais dépassé les 350 000 par an sous sa présidence. À titre de comparaison, l'administration de Barack Obama avait atteint le chiffre record de 432 000 expulsions en 2013, le plus haut taux annuel jamais enregistré dans l'histoire des États-Unis.
Dans ce discours, Trump a réaffirmé sa détermination à faire de la lutte contre l'immigration irrégulière une priorité, annonçant que des mesures plus rigoureuses seraient mises en place s'il est réélu, notamment grâce au soutien des forces armées et à l'application de lois historiques.
PLR
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