Dans un retournement de situation inattendu, Joe Biden, président des États-Unis et candidat démocrate à sa réélection, a annoncé ce dimanche qu'il se retire de la course à la Maison Blanche. Cette décision, communiquée sur le réseau social X (anciennement Twitter), a bouleversé la scène politique américaine, déjà marquée par une tentative d'assassinat contre Donald Trump le 13 juillet dernier.
Dans un communiqué adressé à ses partisans, Joe Biden a exprimé ses motivations : "Je crois qu'il est dans l'intérêt de mon parti et dans mon intérêt de me retirer et de me concentrer uniquement sur l'exercice de mes fonctions de président jusqu'à la fin de mon mandat." Il a également prévu de s'adresser à la nation cette semaine pour expliquer sa décision.
Biden a souligné les progrès réalisés sous son administration : "Au cours des trois dernières années et demie, nous avons fait de grands progrès en tant que nation. Aujourd’hui, l’Amérique possède l’économie la plus forte du monde. Nous avons réalisé des investissements historiques dans la reconstruction de notre nation, en réduisant les coûts des médicaments d'ordonnance pour les personnes âgées et en élargissant les soins de santé abordables à un nombre record d’Américains. Nous avons fourni des soins indispensables à un million d'anciens combattants exposés à des substances toxiques. Nous avons adopté la première loi sur la sécurité des armes à feu en 30 ans, nommé la première femme afro-américaine à la Cour suprême et réussi la législation climatique la plus importante de l’histoire du monde. L'Amérique n'a jamais été mieux placée que nous le sommes aujourd’hui pour diriger."
Une décision sous pression
La décision de Biden survient alors que les critiques concernant sa capacité à assumer un second mandat se faisaient de plus en plus pressantes. Âgé de 81 ans, il avait déjà été confronté à des doutes croissants, exacerbés par des lapsus répétés et un débat peu convaincant face à Donald Trump. Les soutiens de longue date, y compris des personnalités influentes comme George Clooney et le bureau éditorial du New York Times, ainsi que des figures historiques du Parti démocrate comme Nancy Pelosi et Chuck Schumer, avaient commencé à lui demander de "passer le flambeau".
Des gaffes déterminantes
Le 11 juillet, Biden a commis des erreurs qui ont marqué un tournant : il a appelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky "président Poutine" lors du sommet de l'OTAN à Washington et a désigné Donald Trump comme son "vice-président" au lieu de Kamala Harris lors d'une conférence de presse. Ces incidents ont renforcé les appels à son retrait.
La suite pour le parti Démocrate
Le retrait de Biden laisse le Parti démocrate dans une situation délicate à moins de quatre mois du scrutin du 5 novembre. Un nouveau candidat doit être rapidement trouvé pour affronter le rival républicain, Donald Trump. Biden a exprimé sa gratitude envers ses soutiens et a réaffirmé sa foi en la capacité de l'Amérique à surmonter les défis ensemble : "Je crois aujourd'hui ce que j'ai toujours eu : qu'il n'y a rien que l’Amérique ne puisse faire - quand nous le faisons ensemble. Nous devons simplement nous rappeler que nous sommes les États-Unis d’Amérique."
PLR
Radio Amitié 104.7 FM
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