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Position quasi-unanime à l'ONU en faveur du déploiement d'une force de sécurité en Haïti

À l'initiative du conseil de sécurité de l'organisation des Nations-Unies, une réunion de haut niveau s'est tenue le jeudi 6 juillet 2023 sur le cas d'Haïti. La crise politique et sécuritaire du pays a été au centre des débats à cette réunion à laquelle le ministre des Affaires étrangères haitien, Jean Victor Généus, a été invité.


La quasi-totalité des interventions effectuées dans le cadre de cette réunion était en faveur de l'intervention imminente d'une force multinationale en vue d’aider la police nationale d’Haïti à lutter contre les gangs et à rétablir la paix. Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a réitéré la demande qu'il avait faite au conseil de sécurité de l'ONU au moment de sa visite en Haïti relative au déploiement d'une force multinationale en Haïti.


"Je reviens tout juste d'une visite en Haïti. Les conditions sont dépassées, des solutions sont possibles - si nous agissons maintenant. Nous ne pouvons pas oublier le peuple haïtien. Le monde doit se mobiliser", a tonné le secrétaire général de l'organisation des Nations-Unies lors de cette réunion spéciale.


Même position du côté de la France, de la République Dominicaine, entre autres. "C’est pourquoi la France exhorte la communauté internationale à se mobiliser de toute urgence. Elle se fait l’écho de l’appel lancé par le Secrétaire général lors de sa visite en Haïti. Elle soutient le déploiement d’une force en appui à la police nationale haïtienne via un engagement plus robuste des Nations Unies. Les Haïtiens appellent la communauté internationale à l’aide et, collectivement, nous devons être à la hauteur",a déclaré le représentant de la France à la tribune de L'ONU jeudi 6 juillet.


Dans son intervention, la coalition A3 composée du Ghana, de la Mozambique et du Gabon ne s'est pas ouvertement prononcée en faveur de l'intervention militaire sollicitée par les autorités haïtiennes. Réitérant son soutien à Haïti, la coalition a préféré encouragé tous les acteurs politiques à privilégier le dialogue et la concertation pour surmonter leurs divergences pour ramener la paix au pays et pour batir leur avenir.


La Fondation Je Klere, par le biais de sa directrice exécutive, Marie Yolène Gilles, a été elle aussi invitée à faire le point sur la situation des droits humains en Haïti. La militante de droits humains a présenté un tableau sombre de la situation des droits de la personne caractérisée par la violence des gangs et l'incapacité des autorités en place à garantir le respect des droits des individus. Dans les recommandations adressées au conseil de sécurité de l’ONU, la FJKL a mis l'accent sur le renforcement de la gouvernance politique qui devrait passer par la réforme de l'Etat; la création d'une unité spécialisée de lutte contre les gangs, la lutte contre la corruption; entre autres.

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