Pillage à la résidence du Chef de la PNH, l'institution reste mobilisée contre "les gangs et leurs acolytes"

En dépit des attaques contre la résidence du Commandant en chef de la PNH, l'institution, dans une note ce vendredi, assure la population et reste mobilisée pour combattre " les gangs et leurs acolytes qui veulent semer le trouble à travers le pays".

La réponse de la Direction générale de la Police nationale d'Haïti à l'attaque de la résidence du Commandant en Chef de l'institution, ne s'est pas fait attendre. En dépit des scènes de pillage et de saccage de la maison du DG à Santo le jeudi 14 mars 2024, la PNH assure qu'elle va poursuivre sa mission qui est de protéger et servir la population. Dans une note de presse publiée ce vendredi, elle promet de traquer les gangs et leurs acolytes et de protéger la vie et les biens de la population.

En effet, dans une vidéo virale sur les réseaux sociaux le jeudi 14 mars, on pouvait remarquer des individus armés en train de s'introduire dans une maison inoccupée, qui sera présentée comme étant celle du Chef de la police, en l'occurrence Frantz Elbé. Lourdement armés, ces hommes attribués à la coalition des gangs armés, ont saccagé et mis le feu à la Résidence du DG Frantz Elbé, sans autre forme de procès. En effet, pendant ces minutes de pillage la police n'a pas trouvé bon d'intervenir, même si la cible était la résidence du no1 de l'institution policière.

Dans sa note, la Direction générale de la PNH, qui dénonce les actes de vandalisme, attribue les faits à des politiciens qui, selon elle, " se servent des bandits comme un outil politique pour attaquer et piller la résidence du DG Frantz Elbé".

"Mannèv sa yo pa gen lòt objektif ke chèche destabilize enstitisyon polis la pou peyi a ka tonbe atè plat. Pou yo ka rive atenn objektif yo", lit-on dans la note.

L'institution policière a profité dans cette note pour vanter ces dernières opérations visant à protéger l'Académie de police, l'Aéroport international, le Palais national, le ministère de l'Intérieur, et d'autres postes de police, entre autres, des attaques de bandits. C'est, selon la PNH, à cause de ce comportement professionnel de l'institution et aussi à cause du dévouement des policiers à empêcher dans certains lieux le pillage systématique d'entreprises dans la capitale, que l'institution et le DG se trouvent dans le viseur des gangs, qui selon la DG PNH, sont manipulés par des politiciens.

Ralph Thierry Cadet