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Michel Barnier propose un gouvernement paritaire en France, tandis qu'en Haïti, le CPT reflète les inégalités de genre

En France, Michel Barnier propose un gouvernement paritaire avec 38 ministres, dont 19 femmes, tandis qu'en Haïti, l'absence de parité au sein du CPT illustre les inégalités de genre


La formation du nouveau gouvernement de Michel Barnier en France marque une avancée significative vers la parité. Avec 38 ministres, dont 19 femmes, le futur gouvernement français démontre un engagement ferme pour l'égalité des sexes. Ce modèle contraste avec la réalité haïtienne, où la parité reste un défi, notamment au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), qui ne compte qu'une seule femme parmi ses neuf membres.


Alors que la France s'efforce de respecter un équilibre entre hommes et femmes dans les hautes fonctions de l'État, Haïti tarde à appliquer la loi imposant un quota de 30 % de femmes dans les instances décisionnelles. Régine Abraham, l’unique femme membre du CPT, n’a même pas de droit de vote, une situation que dénoncent de nombreuses organisations féministes haïtiennes. Celles-ci plaident pour l'intégration de figures féminines influentes telles que Marjory Michel, qui pourrait remplacer Louis Gérald Gilles, accusé de corruption.


Ce besoin d'inclusion féminine trouve un écho dans la campagne américaine où Kamala Harris, actuelle vice-présidente, est en bonne position pour remporter l’élection présidentielle de novembre prochain face à Donald Trump, ancien président républicain. L’exemple de Harris montre qu’il est possible pour une femme d’aspirer aux plus hautes fonctions de l’État. En Haïti, comme en France et aux États-Unis, la parité reste une priorité pour construire des gouvernements plus inclusifs et représentatifs.


L'inclusion de femmes comme Marjory Michel au sein du CPT serait un pas décisif vers l'application des normes de parité et la consolidation de la démocratie haïtienne. Pour un pays qui aspire à la stabilité et à la justice, respecter le quota de 30 % de femmes dans les instances décisionnelles n'est pas seulement une question de conformité légale, mais un impératif moral pour construire un avenir où chacun, homme ou femme, a un rôle égal à jouer.

PLR

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