La suspension des vols chaters d'Haïti au Nicaragua a été confirmée par un officiel du gouvernement à la rédaction de Amitié FM. Toutefois, celle-ci précise que cette décision n'est que temporaire. Les raisons qui l'expliquent sont d'ordre sécuritaire et humanitaire.
Nécessité de contrôle obligé
Chaque jour, des centaines d'haïtiens - femmes et enfants y compris - en quête d'une vie meilleure, laissent massivement Port-au-Prince pour se rendre au Nicaragua, terre de transit vers le Mexique; les États-Unis étant la destination finale. Ces voyages souvent irréguliers sont organisés dans des conditions de sécurité qui laissent à désirer. Pour mieux les contrôler, le gouvernement haïtien a instruit le ministère des Travaux publics, Transport et Communication de suspendre de façon provisoire tous les vols a partir du lundi 30 octobre 2023.
La source que nous avons contactée a fait savoir que cette décision a été prise pour remettre un peu d’ordre au niveau de l’aéroport international Toussaint Louverture. Elle a expliqué que la capacité d'accueil de l'aéroport international Toussaint Louverture est, depuis le mois d'août, dépassé par le flux grandissant de voyageurs inondant cet espace sans parfois connaître le jour de leur voyage.
Tout cela est dû à l'incapacité et/ou la mauvaise fois des agences de voyage, parfois informelles, qui peinent à bien planifier le départ de leurs clients, de l'avis de notre source. Toutefois, elle informe que le gouvernement ne souhaite aucunement empêcher les haïtiens de voyager comme bon leur semble. Mais il est de son droit de s'assurer que tout se fait dans les règles de l'art, a-t-elle poursuivi.
Pour éviter le trafic d'organes et des humains
Beaucoup d'enfants figurent parmi les potentiels voyageurs, a poursuivi notre source qui parle de la nécessité d'assurer la sécurité de ces derniers conformément aux traités et conventions internationaux signés par Haïti en rapport aux trafics humains et d'organes.
Les États-Unis se disent conscients de l’augmentation des vols vers le Nicaragua en provenance de plusieurs pays dont Haïti et Cuba. “Personne ne devrait profiter du désespoir de ces migrants vulnérables”, a déclaré l’un des porte-parole du Département d’État, rapporté par le journal Miami Herald.
PLR
Branchez RADIO AMITIÉ 104.7 FM
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