La présidente de l’université américaine Harvard, Claudine Gay, est maintenue dans ses fonctions malgré les « pressions politiques » après ses propos jugés ambigus sur la lutte contre l’antisémitisme sur le campus, secoué par le conflit meurtrier entre Israël et le Hamas.
Environ 700 professeurs avaient appelé à défendre l’indépendance de l’université et à résister aux pressions politiques dans une lettre à la Corporation d’Harvard. Ils estiment que la destitution de la présidente va à l’encontre de l’engagement d’Harvard en faveur de la liberté académique.
La présidente de l’université américaine d’Harvard Claudine Gay est accusée d’avoir mal géré des problèmes d’antisémitisme sur le campus.
« Nous vous demandons instamment de défendre l’indépendance de l’université et de résister aux pressions politiques, y compris les appels à la destitution de la présidente Claudine Gay, qui sont contraires à l’engagement d’Harvard en faveur de la liberté académique », écrivent les professeurs de la prestigieuse université privée de Cambridge, près de Boston, à l’attention de la Corporation d’Harvard.
Après la démission choc samedi de la présidente de l'université de Pennsylvanie (UPenn) pour des accusations d'antisémitisme sur les campus américains, les pressions politiques se sont intensifiées dimanche aux Etats-Unis et en Israël contre les patronnes de Harvard et du MIT clouées au pilori la semaine dernière par le Congrès.
Liz Magill de l'université de Pennsylvanie a démissionné samedi, alors que le conseil s'apprêtait à la limoger. Elle était déjà sous surveillance après que U-Penn a accueilli en septembre des intervenants antisémites pour un festival consacré aux droits palestiniens. En revanche, Sally Kornbluth du MIT a été confirmée par le conseil du MIT.
PLR
Radio Amitié 104.7 FM
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