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Le système de santé de la capitale " au bord du gouffre" et paralysé par l'escalade de la violence

C'est le constat dressé par l'Organisation panaméricaine de la santé en Haïti ( OPS/OMS).


Dans un récent rapport publié sur l'état du système de santé dans la capitale haïtienne, l'organisation hémisphérique a fait état d’une situation marquée, entre autres, par un accès très limité aux soins de santé à Port-au-Prince en raison du phénomène de l'insécurité, qui a eu pour conséquence de provoquer la fermeture de bon nombre d'hôpitaux et d'établissements sanitaires au niveau de plusieurs communes de la région métropolitaine de Port-au-Prince.


L'accès aux services sociaux essentiels et aux installations d'hygiène et à l'assistance psychologique, est également très limité en Haïti, a également rapporté l'Organisation panaméricaine de la santé ( OPS/OMS), soulignant les capacités extrêmement limitées des hôpitaux qui arrivent quand même à fournir ces services.


Ce rapport publié ce lundi met également en lumière un autre problème de taille pour le système de santé : la fuite des prestataires de soins en Haïti. Selon le Fonds des Nations Unies pour l'enfant (UNICEF), 40% de ces cadres ont récemment quitté le pays en raison du niveau d'insécurité extrême notamment à Port-au-Prince. De plus, pour ce qui à trait à la santé maternelle, l'ONU dit craindre une crise qui pourrait affectée la nutrition des enfants, ce à cause de la difficulté d'approvisionnement en fourniture pour au moins 58 mille enfants souffrant d'émaciation grave dans la zone métropolitaine, précise le rapport.


En dépit de la détérioration du système sanitaire dans la capitale Port-au-Prince, l'ONU, à travers ses organismes, n'entend pas baisser les bras et continue de travailler sans relâche en vue d'assister la population et l'aider à faire face à la situation. En effet, en collaboration avec des partenaires locaux, les Nations Unies et d'autres organisations humanitaires fournissent quotidiennement une aide vitale aux populations, assure l'OPS/ OMS, affirmant que des personnes déplacées ont reçu un soutien de leur part, par le biais de l'Organisation internationale de la Migration (l'OIM), du Fonds des Nations Unies pour la population (l'UNFPA) et du Programme alimentaire mondial ( Mondial), lit-on dans le rapport.

Ralph Thierry Cadet

Radio Amitié 104.7 FM

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