"A la demande du Groupe des Nations Amis d'Haïti, le Kenya a accepté d'envisager positivement de diriger une force multinationale en Haïti", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Alfred Mutua dans un communiqué rapporté par Reuters.
"L'engagement du Kenya est de déployer un contingent de 1 000 policiers pour aider à former et à aider la police haïtienne à rétablir la normalité dans le pays et à protéger les installations stratégiques", poursuit le communiqué.
Cette position du Kenya fait suite aux recommandations du conseil de sécurité des Nations-Unies adressées au secrétaire général António Guterres quant au déploiement potentiel d'une force spécialisée en Haïti en appui à la police nationale.
Elle Intervient dans un contexte crucial marqué par une crise d'insécurité généralisée où les gangs armés, semant la terreur de jour comme de nuit, ne cessent de se renforcer en gagnant d'autres territoires. Ces bandits armés, en dépit du ras-le-bol exprimé par la population et les appels à la trêve lancés par différents secteurs de la vie nationale, rendent invivable un pays dont les conditions socio-économiques étaient déjà précaires.
Pour l'instant, aucun commentaire de la part du gouvernement haïtien en ce qui a trait à cette information véhiculée dans les colonnes de Reuters. Toutefois, on est à même d'informer que la proposition exigée au début de ce mois par le conseil de sécurité a été présentée le mercredi 26 juillet en conseil des ministres. Elle a été élaborée par le Bureau Intégré des Nations-Unies en Haïti de concert avec le gouvernement haïtien.
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