Le Honduras, situé en Amérique centrale et comptant près de 2 millions de ses citoyens aux États-Unis, exprime ses préoccupations concernant les répercussions des nouvelles politiques d'immigration de l'administration Trump.
Dans une déclaration à la nation, la présidente Xiomara Castro a indiqué que si des expulsions massives de Honduriens étaient mises en œuvre, le pays envisagerait de fermer les bases militaires américaines sur son sol.
« Face à une politique d'expulsions massives, il serait nécessaire de réévaluer notre coopération avec les États-Unis », a-t-elle affirmé, en notant que ces bases, présentes depuis longtemps, n'ont jamais été rémunérées. Elle a également évoqué l'importance historique des États-Unis dans le pays, en mentionnant notamment la base de Palmerola, établie dans les années 1980.
D'après le vice-ministre des affaires étrangères, environ 250 000 Honduriens pourraient être concernés par des expulsions en 2025. Le gouvernement souligne son incapacité à gérer un tel retour massif, d'autant plus que les transferts d'argent des émigrés représentent une part significative de l'économie nationale.
Il faut un dialogue constructif avec les États-Unis, espérant que la nouvelle administration adoptera une attitude bienveillante envers les migrants.
FL
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