Dans un communiqué de presse acheminé à la rédaction de Amitié FM, la solidarité des Femmes haïtiennes Journalistes (SOFEHJ) qui se dit préoccupée par la remontée vertigineuse des cas d’enlèvement dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, réclame la libération immédiate et sans condition aucune de la journaliste Blondine Tanis.
Blondine Tanis, co-présentatrice de Tribune Matinale sur Radio Rénovation FM (107.1FM), a été enlevée le vendredi 21 juillet, à Delmas. Dans cette optique, la structure susmentionnée "appelle les autorités judiciaires et policières à diligenter une enquête pour identifier les auteurs des actes de kidnapping afin qu’ils libèrent sans rançon Blondine Tanis et d’autres journalistes qui sont encore séquestrés et qu’ils répondent de leurs actes".
Dressant un tableau sombre de la situation que connaît le pays actuellement, laquelle situation caractérisée notamment par une instabilité politique grandissante, une insécurité croissante où les gangs armés imposent leurs lois, la SOFEHJ indexe l'absence presque totale de la présence de l’État dans plusieurs zones de la capitale et à travers le pays, ce qui, selon elle, a contribué à l’accroissement de la criminalité et à la prolifération des gangs armés.
La SOFEHJ dit constater que la situation de kidnapping s’aggrave de jour en jour et les journalistes haïtiens sont toujours victimes dans l’exercice de leur métier. En conséquence, la SOFEHJ, dans son communiqué, demande à l’Etat haïtien de tout mettre en œuvre afin de garantir les droits des journalistes à exercer librement leur profession sans crainte de kidnapping et d’assassinat.
Il importe de rappeler que Pierre-Louis Opont, ancien journaliste de la Télévision nationale d’Haïti et co-directeur de Télé Pluriel, se trouve encore entre les mains de ses ravisseurs. Il a été enlevé dans la soirée du mardi 20 juin 2023 à Tabarre alors qu’il s’apprêtait à rentrer chez lui.
Branchez RADIO AMITIÉ 104.7 FM
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