Les pays développés ont annoncé un engagement financier de 300 milliards de dollars par an pour soutenir les pays en développement dans leur transition écologique, mais ce montant est jugé largement insuffisant par les représentants des nations vulnérables. Le Kényan Ali Mohamed a qualifié cet engagement de « trop faible, trop tardif et trop ambigu », tandis qu'Evans Njewa, du Malawi, a dénoncé un accord « pas ambitieux », et la déléguée indienne Chandni Raina a décrit la situation comme « lamentable ».
Les petites îles et pays particulièrement touchés par le changement climatique ont également exprimé leur déception face au manque d'ambition des discussions, soulignant que les besoins étaient bien plus élevés. Bien que certains pays occidentaux, dont la Suisse, aient salué la conclusion de l'accord comme un succès, les critiques envers l'Azerbaïdjan, hôte de la conférence, se sont multipliées. La gestion des négociations a été sévèrement jugée, notamment à cause de la proximité du pays avec des nations pétrolières.
Au final, la COP29 a souligné une réalité troublante : malgré les promesses, le monde continue de brûler des combustibles fossiles à une échelle alarmante, aggravant ainsi les défis climatiques auxquels l'humanité est confrontée. Les attentes pour la prochaine conférence sont déjà élevées, alors que l’urgence climatique ne cesse de croître.
PLR
Radio Amitié 104.7 FM
Comments