Depuis plusieurs semaines, les attaques armées ont augmenté dans la Zone Métropolitaine de Port-au-Prince, provoquant des déplacements internes dans la capitale et poussant de nombreuses personnes à chercher refuge dans les villes de provinces, malgré les risques par ceux et celles qui traversent les zones contrôlées par les gangs.
Pour comprendre et suivre ces mouvements de population et informer les réponses nécessaires, l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), via un récent communiqué, informe avoir lancé une collecte de données dans les principales stations de bus de la capitale.
Depuis le début de cette initiative le 8 mars jusqu'au 20 mars, 33 333 personnes quittant la zone métropolitaine de Port-au-Prince ont été enregistrées. La majorité de ces déplacements (62%) sont dirigés vers les départements du Grand Sud, comprenant la Grande'Anse, le Sud, les Nippes et le Sud-Est. Il est important de noter que cette région accueille déjà plus de 116 000 personnes qui ont fui la capitale au cours des mois précédents, comme indiqué dans un rapport antérieur sur les déplacements dans le Grand Sud.
Cependant, il est crucial de reconnaître que les provinces ne disposent pas des infrastructures adéquates pour accueillir ces flux migratoires massifs, et que les communautés hôtes sont confrontées à des défis en matière de ressources pour répondre à cette demande croissante.
L'OIM dit continuer de surveiller de près la situation. Elle collabore avec les autorités locales et les partenaires humanitaires pour développer des stratégies d'intervention appropriées afin de répondre aux besoins des populations déplacées et des communautés hôtes, tout en maintenant un engagement envers la protection et le bien-être des personnes touchées par ces déplacements forcés.
PLR
Radio Amitié 104.7 FM
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