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Force multinationale: les signataires du 21 décembre demandent à l'ONU de prioriser Haïti



Alors que le conseil de sécurité s'apprête à se prononcer cette semaine sur la résolution relative au déploiement d'une force multinationale en Haïti en appui à la police nationale d’Haïti dans la lutte contre les gangs armés, les signataires du consensus du 21 décembre, dans un communiqué de presse daté du 10 septembre, encouragent l'organisation des Nations-Unies de cesser de traîner les pieds vu l'état actuel de la situation sécuritaire générale du pays.


Le communiqué en question porte la signature de Edmonde Supplice Beauzile de la FUSION, Marjory Michel du KOLEKTIF FANM ANGAJE POU AYITI, Kenol Mathieu de VEYE YO, Sorel Jacinthe de INITE, Genard Joseph de VERITE , Joseph Patrick Sully de COPPOS-HAÏTI, Joseph Domingue Orgela de CNSCA, Pascal Adrien et Jorchemy Jean Baptiste, du MNT / NON-ALIGNÉS, Louis Gerald Gilles de NOULHA, Andre Michel du SDP, Tarly Guirand de GROSSAM, Serge Gaspard de ARN, Vikerson Garnier de CONCERTATION,

Fils-Aimé Ignace Saint Fleur de PNN, Erick Prevost Junior de LAVNI et A. Rodon Bien-Aimé de COMPROMIS HISTORIQUE.


Dans ce document, les signataires du consensus élargi du 21 décembre dressent un tableau sombre de la situation générale du pays qui s’est aggravée par une insécurité quasi incontrôlable. Utilisant comme toile de fond l'assassinat révoltant de l'ingénieur Solon Fortunat, professeur de mathématiques à l'université d'Etat d'Haïti, survenu le week-end écoulé lors des derniers événement ayant mis à feu et à sang Bel-Air et Solino, les signataires décrivent également un pays dévasté et meurtri par des habitudes politiques mesquines et extrémistes.


Pour enfin sortir le pays de son état comateux, les signataires du consensus du 21 décembre qui croient que seuls le dialogue, l'entente et le dépassement de soi peuvent réellement aider à résoudre la crise multidimensionnelle qui gangrène le pays depuis plus de deux ans, invitent chaque acteur à jouer pleinement sa partition dans l'intérêt supérieur de la nation.


"Ayiti se Peyi nou, ann goumen ansanm pou n leve l ak remete l kanpe sou de pye ! Nou pa gen peyi derechany ! ", écrivent-ils tout en présentant leurs sympathies aux familles des victimes de l'insécurité notamment les policiers tombés sur le champ de bataille conformément à leur devise : protéger et servir.


Il importe de souligner que María Isabel Salvador, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour Haïti et cheffe du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti, continue son pèlerinage au niveau de l'Amérique latine afin de s'assurer du support des pays amis d'Haïti au projet de résolution soumis au conseil de sécurité par le secrétaire général, António Guterres, il y a plus d'un mois. En ce sens, l'equatorienne s'est déjà rendu au Brésil où elle a rencontré, autour de la question, le ministre des Affaires étrangères brésilien, Mauro Vieira.


Rappelons que le Brésil, allié de la Chine et de la Russie au sein du BRICS, est également membre du conseil de sécurité de l'organisation des Nations-Unies. Par ailleurs, la cheffe du BINUH s'est aussi rendue au Mexique qui est également membre du conseil de sécurité de l'ONU.


PLR

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