C'est décidé ! Le Conseil de sécurité de l'organisation des Nations-Unies se prononcera, ce lundi 2 octobre 2023, sur la résolution devant autoriser le déploiement en Haïti d'une éventuelle force multinationale en appui à la police nationale d’Haïti conformément aux demandes produites antérieurement par le gouvernement dirigé par Ariel Henry.
La résolution dont il est question autoriserait la force pour un an, avec un réexamen au bout de neuf mois. Il s’agirait d’une force extérieure aux Nations unies, financée par des contributions volontaires.
Rédigée par les États-Unis et obtenue par l’Associated Press samedi, le document salue l’offre du Kenya de diriger la force multinationale de sécurité. Il indique que la force contribuerait à renforcer les capacités de la police locale "par la planification et la conduite d’opérations conjointes de soutien à la sécurité dans le cadre de la lutte contre les gangs et l’amélioration des conditions de sécurité en Haïti"
Selon AP, cette force multinationale aiderait également à sécuriser « les sites d’infrastructures critiques et les lieux de transit tels que l’aéroport, les ports et les intersections clés ».
Cette mission, si elle obtient un vote de confiance de la part du conseil de sécurité, sera la première force déployée en Haïti depuis que les Nations unies ont approuvé, en juin 2004, la mission des Nations-Unies pour la Stabilisation d'Haïti (MINUSTAH) qui a été entachée par un scandale d’abus sexuels et l’apparition du choléra. Elle avait laissé le pays en octobre 2017.
Il importe de préciser que le ministre haïtien des Affaires étrangères, Jean Victor Généus, se trouve à New York depuis le 15 septembre dernier. Il doit assister à la prise de décision du conseil de sécurité de l'ONU relative au déploiement de la force multinationale ce lundi 2 octobre.
PLR
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