"Au moins une douzaine de pays ont déclaré aux États-Unis qu'ils se joindraient aux efforts visant à aider Haïti à lutter contre la violence incontrôlée des gangs qui ravagent le pays, en attendant une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies autorisant une intervention étrangère dirigée par le gouvernement du Kenya", selon un récent article publié par le journal Miami Herald sur la question.
Parmi ces pays volontaires on trouve les Bahamas, la Jamaïque, Antigua-et-Barbuda l'Italie, l'Espagne, la Mongolie, le Sénégal, le Belize, le Suriname, le Guatemala et le Pérou.
En tant que pays chef de file, le Kenya devrait être le plus grand contributeur avec 1 000 policiers et soldats. Les États-Unis, qui ont rédigé avec l’Équateur un projet de résolution pour le Conseil de sécurité, devraient demander son approbation dès cette semaine après avoir travaillé en coulisses pour obtenir le soutien des 15 membres du Conseil et de la communauté internationale dans son ensemble.
Le Premier ministre Ariel Henry ne jure que par le déploiement de cette force pour aider la police à lutter contre la violence incontrôlée des gangs qui volent, violent et tuent sans peur ni contrainte. Certains pensent qu'il a peut-être raison car les statistiques disponibles sont accablantes : plus de 80% des territoires de la capitale haïtienne sont contrôlés par les bandits.
PLR
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