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Photo du rédacteurAmitié FM

Echec de la première manifestation anti gouvernementale

Un petit groupe de personnes a manifesté contre le Premier ministre Ariel Henry à l’occasion de sa deuxième année au pouvoir. En effet, quelques militants, toutes tendances confondues, ont foulé le macadam ce jeudi 20 juillet pour réclamer, entre autres, justice pour le président Jovenel Moïse, le départ du chef du gouvernement, le déploiement d'une force spécialisée en Haïti et l'organisation des élections générales crédibles et honnêtes dans une ambiance de confusion.


Munis de pancartes et de banderoles, les protestataires ont tiré à boulet rouge à l'endroit de l'équipe au pouvoir qu'ils accusent d'être en partie responsables de la situation actuelle du pays. Rosemond Jean faisait partie de cette minorité très acide au gouvernement du Dr Ariel Henry. Aucun leader politique connu de l'opposition politique n'y a montré son nez.


La manifestation a démarré au carrefour de l'aéroport communément appelé "carrefour résistance" avant d'engager la route de Delmas. Elle devait se rendre à Pétion-Ville et finir sa course devant la résidence officielle du Premier ministre à Musseau.


Arrivée à Delmas 49, une frange de protestataires en colère a lancé des pierres en direction des ambulances qui accompagnaient les manifestants. Pour ramener le calme et éviter que la situation ne dégénère, les agents de l’ordre les ont empêché de progresser.Toutefois, quelques uns ont pu se rendre à Musseau en passant par Bourdon.


Dans une ambiance cacophonique, chacun faisait passer ses propres revendications. D'un côté, une minorité réclamait à tue-tête justice pour Jovenel Moïse et le départ du Premier Ministre . En total désaccord avec celle-ci, un autre grouge favorable au chef du gouvernement exigeait de son côté la mise en branle de la machine électorale afin de permettre au peuple d'exercer son droit de vote, le déploiement d'une force multinationale en appui à la PNH et la révision constitutionnelle.


Le docteur Ariel Henry a été installé le 20 juillet 2021 soit 15 jours après sa nomination. À son retour du 3e sommet de l'UE/CELAC il a indiqué qu’un pas dans la bonne direction a été franchie par rapport à sa demanche au déploienent d'une force spéciale robuste en appui à la PNH pour combattre les gangs armés et renouveler les institutions démocratiques.


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