Le 27 décembre 2024, l'Assemblée nationale sud-coréenne a voté pour la destitution de Han Duck-soo, président intérimaire, en raison de son implication présumée dans une insurrection liée à la tentative de son prédécesseur, Yoon Suk Yeol, d'imposer la loi martiale. Tous les 192 députés présents ont soutenu la motion, malgré les vives protestations du Parti du pouvoir au peuple (PPP). Han Duck-soo a affirmé qu'il se plierait à la décision du Parlement, devenant ainsi le premier président par intérim destitué dans l'histoire du pays.
Choi Sang-mok, ancien ministre des Finances, lui succède et s'engage à rétablir la stabilité politique. Cette crise fait suite au limogeage de Yoon Suk Yeol, qui est en attente du jugement de la Cour constitutionnelle concernant sa destitution. L'opposition accuse Han Duck-soo d'entraver l'enquête sur l'insurrection et de ne pas avoir nommé trois juges à la Cour, ce qui pourrait nuire à la prise de décision sur le sort de Yoon.
Lee Jae-myung, président du Parti démocrate, a dénoncé cette situation en qualifiant l'autorité intérimaire de Han d'« autorité insurrectionnelle ». Malgré les sièges vacants, la Cour constitutionnelle doit procéder à une audience sur la destitution de Yoon, dont le maintien au pouvoir dépendra d'un accord unanime parmi les juges restants.
Fritz Laventure
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