Affaire BNC: le chef de sécurité de Louis Gérald Gilles, Onald Fontaine, convoqué par l'ULCC
- Amitié FM
- 12 août 2024
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Le scandale de corruption qui éclabousse le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a franchi une nouvelle étape avec la convocation de l'inspecteur de police Fontaine Onald par l'Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC). Actuellement chef de la sécurité du Conseiller Présidentiel Louis Gérald Gilles, Fontaine Onald devait être auditionné le vendredi 9 août 2024 dans le cadre de l'enquête sur les accusations de corruption portées contre Gilles.
Trois membres du CPT sont accusés d'avoir demandé 100 millions de gourdes à Raoul Pascal Pierre-Louis, l'ancien président du Conseil d'Administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC), en échange de son maintien à son poste. Cette affaire, révélée par une correspondance de Pierre-Louis adressée au Premier ministre Garry Conille, a plongé le Conseil Présidentiel de Transition dans une crise majeure.
Malgré l'importance de cette audition pour faire la lumière sur le rôle de Louis Gérald Gilles dans cette affaire, Fontaine Onald a demandé un report, invoquant des contraintes personnelles. Ce report a suscité des interrogations, certains y voyant une tentative de retarder l'enquête.
Les conseillers mis en cause ont reçu le soutien de leurs formations politiques respectives. Le parti Engagés pour le Développement (EDE), auquel appartient Smith Augustin, a réaffirmé son soutien à son représentant au CPT, soulignant l'importance du respect du principe de présomption d'innocence. De même, le parti Pitit Dessalines, dont Emmanuel Vertilaire est membre, a exigé des preuves solides pour justifier les allégations portées contre lui.
L'accord du 21 décembre 2022 a pris acte des accusations, tout en rappelant le principe de la présomption d'innocence pour Louis Gérald Gilles. Le texte exhorte également ce dernier à défendre son honneur par tous les moyens légaux si les preuves venaient à émerger.
Ce scandale n'a pas seulement agité les milieux politiques mais a également provoqué une réaction de la société civile. Des secteurs influents, dont l'Initiative de la Société Civile (ISC), ont appelé à la démission des conseillers impliqués afin de préserver l'intégrité des institutions de la transition.

PLR
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